C’est grâce aux avancées technologiques que les casinos en ligne ont pu voir le jour. Depuis leur invention il y a près de 30 ans, le monde des jeux d’argent a subi, indéniablement, certains changements. Si les principes de jeux sont demeurés les mêmes, de nombreuses modifications sont perceptibles à certains niveaux. Voici quelques informations qui vous éclaireront sur ce sujet.
Meilleure autonomie
Avant l’invention des casinos en ligne, celui qui voulait se lancer dans le monde des jeux d’argent avait une autonomie relativement réduite. La création des établissements en ligne a grandement amélioré cette donnée, au point de changer la donne pour les casinotiers eux-mêmes : en termes de logistique, et sauf bien sûr à compter les bureaux, la licence d’exploitation et les serveurs, les coûts engagés dorénavant sont presque uniquement d’ordre numérique. Cela réduit considérablement les dépenses que doivent supporter les casinos en ligne si on les compare aux autres maisons de jeu. De ce fait, ceux-ci profitent de la situation pour accroitre la marge des offres qu’ils font à leurs clients.
En dehors des casinos en ligne, les premiers à jouir de cette autonomie accrue sont les joueurs. Pour commencer, l’aspect digital de ces établissements leur permet de jouer comme bon leur semble. Localisation géographique, heure de jeux… sont autant de données qui ne représentent plus un frein à l’activité des joueurs. Il devient donc possible de se divertir à n’importe quel moment de la journée et surtout à n’importe quel endroit, puisque l’ère de jeu est numérique. De la même façon, l’offre de jeux de ce type de casino n’est plus tributaire de l’espace réel. Il n’existe pratiquement aucune limite aux nombre de jeux proposés, à moins que bien sûr ils ne soient opéré par des croupiers en live et en direct.
Législation moins contrôlée
En raison de leurs spécificités, les jeux d’argent ont toujours été sujets à une régulation conséquente au niveau étatique. Avant que les casinos en ligne ne soient créés, chaque état choisissait son cadre légal en fonction de l’organisation qui lui semble plus avantageuse. Pour donc faire assoir leur législation, les gouvernements se référaient à certains facteurs comme : la limitation des licences, le degré d’agrément, la prohibition, le monopole, le type d’autorisation… Dans ces circonstances, le contrôle des jeux d’argent était relativement plus facile pour les états.
Depuis l’invention des casinos en ligne, les autorités étatiques éprouvent bien plus de mal à réguler les jeux d’argent. Au cours des deux dernières décennies, l’offre de casinos en ligne a tout bonnement explosé. Face à cette prolifération accrue, on remarque qu’une partie de ces établissements n’ont pas de licence pour exercer leurs activités. N’étant donc soumis à aucune législation, ceux-ci exposent leurs clients à plusieurs risques dont : l’addiction, l’arnaque… On est en face, dans certains cas, d’équivalents de tripots clandestins, il faut donc bien s’assurer que le casino ait une licence en bonne et due forme pour opérer. Face à cette situation, plusieurs états sont obligés de renforcer leur position en adoptant certaines mesures drastiques. Beaucoup le font aussi parce qu’ils ne veulent pas encore faire le saut de mettre en place une politique cadrée pour autoriser les casinos en ligne. Entre prohibition et légalisation, les détracteurs moraux veillent toujours et menacent de manière souvent dissuasive.
Dernière remarque. Si l’on se met à la place des casinotiers traditionnels, durant les deux années écoulées, ils ont eu à faire face à des fermetures intempestives et de longue durée de leur négoce. Quelquefois, des hôtels et de restaurants s’y trouvaient attachés. Il leur a donc fallu supporter les charges fixes continuant à courir, baux locatifs, frais de fonctionnement et de maintenance, absence de rémunérations des gérants, etc. Il a aussi fallu voir partir les personnels au chômage technique dont une partie s’est reconvertie et ne reviendra pas… Pendant ce temps, les casinos numériques ont continué de prospérer et on imagine bien qu’une partie de ces gérants de casino à l’ancienne auraient bien aimé, à ce moment là, être en situation d’opérer eux-aussi de manière virtuelle.